La maison à habiter ensemble

Je m’appelle Sœur Anne Okozi, de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit, Vice-Province du Nigeria. Mes expériences vécues tant dans la communauté que dans la maison de formation ont été merveilleuses au cours des 24 dernières années et je peux encore voir Dieu à l’œuvre dans les hauts et les bas de ma vie quotidienne.
J’ai vécu autrefois dans une maison de formation à Ogbomosho, où nous nous réunissions, venues de différents pays et États à l’intérieur et à l’extérieur du pays, pour suivre une formation religieuse afin d’apprendre et de comprendre le charisme et la spiritualité de l’institut auquel j’appartiens.
Voici une « image » qu’il m’a plu de décrire, sur
« La maison à habiter ensemble ».

Avant de construire une maison, je dois inspecter le terrain, savoir si le sol est suffisamment solide pour supporter le poids de la structure, c’est-à-dire moi-même.

Pour commencer, je dois débroussailler toutes les sortes de mauvaises herbes afin de concevoir les plans de la maison et d’en vérifier le coût, en tenant compte de la texture du sol
Pour commencer les fondations, je dois tamiser le sol afin d’éliminer ce qui n’est pas nécessaire et me permettre d’être correctement mélangée avec le gravier, le sable et le ciment à travers les différentes étapes de formation que j’ai reçue et être coulée sur le sol creusé par Marie-Balavenne et Renée Burel… qui, par le Saint-Esprit, ont fortifié le sol dans lequel elles ont travaillé.
Elles m’ont toutes deux donné ces sœurs avec lesquelles j’ai vécu dans le passé et celles avec lesquelles je vis actuellement comme compagnes. Cette générosité est un moyen d’élever les fondations pour en faire un lieu d’habitation. Certaines ont été les briques qui ont formé la maison, d’autres les fenêtres et les portes, d’autres encore le toit au-dessus de ma tête, les accessoires et le mobilier.
Et la Congrégation est le nom connu de la Maison de Charité, reconnue aujourd’hui comme il y a des siècles, avec ses forces et ses faiblesses, créant des liens grâce à la formation initiale et continue que nous recevons quotidiennement.

N’oublions pas que nos premières sœurs ont travaillé très dur pour maintenir ce dont nous jouissons aujourd’hui qui est une base solide que chacune d’entre nous est appelée à maintenir de manière créative.
Pouvons-nous être cette maison où tout le monde peut habiter ?

Sœur Anne OKOZI, Fille du Saint-Esprit. Publié le 22 août 2025

 

 

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