Au Cameroun, rencontres des jeunes sœurs

Nous, jeunes religieuses Filles du Saint-Esprit, remercions pleinement la Congrégation pour tous les moments de formation qu’elle nous donne de vivre entre nous et avec d’autres consacrés de la province ecclésiastique de Garoua. Ces différentes rencontres nous donnent occasion de faire part de notre expérience de vie missionnaire.

Nous venons de vivre deux rencontres. La première s’est effectuée à Garoua du 1er au 3 avril 2024, ayant pour sujet : « La vie fraternelle, chemin de liberté intérieure et d’ouverture aux autres ». Rencontre animée par  sœur Agnès DABAYA ; elle s’est inspirée de notre Règle de Vie, chapitre 2 : « Liées à celles que Dieu nous a associées » et de la revue de Congrégation, La Colombe, numéro 54.  Nous retenons que la vie fraternelle est le fait de vivre en proximité les unes avec les autres dans l’amour authentique, le dynamisme et la prière parce que le Seigneur nous appelle à semer la paix et la vie dans nos communautés et dans nos lieux de mission. Nous sommes ravies du partage et du temps passé ensemble. A la suite de cette rencontre, le grand défi à vivre est celui d’être davantage artisans de paix, de justice, d’amour et de pardon qui est le sommet de l’amour comme nous le recommande François VARILLON, prêtre jésuite et théologien français.

La seconde rencontre des jeunes religieuses est celle vécue avec toutes les sœurs de vœux temporaires de la province ecclésiastique de Garoua qui compte quatre diocèses (Garoua, Maroua-Mokolo, Yagoua et Ngaoundéré). La session, du 3 au 6 avril, à Figuil, dans l’Archidiocèse de Garou, portait sur : « L’influence des médias dans la vie religieuse », animée par frère Dieudonné GORMOU. Nous étions 31 jeunes sœurs venues de plusieurs Congrégations pour saisir la compréhension de l’impact des médias dans la vie consacrée. A la fin de cette session, nous confirmions que, au quotidien, les médias sont incontournables. Bien qu’ils soient des moyens de communication et de transmission rapide des informations, c’est à nous d’en faire bon usage car ils présentent des aspects positifs et négatifs : ils peuvent fragiliser notre consécration si nous les utilisons de manière inconsciente, mais les médias  peuvent aussi nous aider à promouvoir des appels, à évangéliser le monde.

Nous remercions à nouveau toutes les personnes qui nous aident dans notre choix de vie à la suite du Christ.

Sœur Denise MBAFI TAGODA, FSE. Publié le 18 avril 2024 

– Dernière photo : Jeunes sœurs FSE et sœur Agnès DABAYA